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LES ANIMAUX AUSSI ONT DROIT AU BONHEUR ?

Le 05 avril 2020
LES ANIMAUX AUSSI ONT DROIT AU BONHEUR ?

LES ANIMAUX AUSSI ONT DROIT AU BONHEUR ?

 

 

C’est en Grande Bretagne, en 1824, qu’est née la première Société Protectrice des Animaux.

 

Dénommée Society for the Prevention of Cruelty to Animals (Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux), créée par un groupe de 22 réformateurs dirigé par William Wilberforce et Richard Martin1. La Society for the Prevention of Cruelty to Animals fut la première organisation pour le bien-être animal fondée dans le monde. Elle reçut l'approbation de la Reine Victoria en 1840 pour devenir la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA).

 

C’est en Grande Bretagne que furent sanctionnés en premier les actes de mauvais traitement sur animaux.

 

Aujourd’hui encore, la Grande Bretagne reste le pays le plus en pointe dans la protection animale, c’est ainsi que dans les supermarchés, au milieu de multiples label, trône le label Freedom Food, certifiant le respect du bien-être animal dans les conditions d’élevage de celui-ci. Ce label existe Outre-Manche depuis plus de 20 ans.

 

Un tel label implique qu’il faille donner un contenu au bonheur animal.

 

La question du bien-être animal est une des plus complexes qui soit, car comment l’appréhender, la comprendre et la définir ?

 

Pour les associations de défense des animaux, le bien-être passe par le fait que les animaux doivent vivre dans des conditions respectant leurs besoins sociaux et physiologiques.

 

Bien évidement cela n’est pas compatible avec les conditions d’élevage intensif ou des animaux dit de rente qui nourrissent la grande majorité de la population.

 

Alors, de colloques en séminaires, de groupes de travail en commissions diverses et variées tout le monde y va de son avis et les choses bougent peu en définitive, la question reste entière.

 

Des améliorations sont apportées ici ou là mais est-ce réellement significatif, très certainement non.

 

Et si en définitive c’est la question qui n’était pas pertinente ?

 

Et si la notion de bonheur dont chaque individu aura du mal à avoir la même définition n’était qu’une notion abstraite, subjective, intime voir intemporelle dans la difficulté de la circonscrire ?

 

Et si le bonheur n’était qu’une représentation humaine d’un idéal, d’un graal, d’un nirvana dont la quête guide le sens de nos vies ?

 

Alors effectivement nous prendrions conscience que l’appliquer à nos amis les animaux n’a pas de sens si ce n’est celui de l’anthropomorphisme en ce que le bonheur ne serait qu’une représentation humaine.

 

Notre perception du monde n’est pas, du moins nous le pensons, celle des animaux, or de cette perception découle directement notre sentiment ou non de bien-être et de donc de bonheur.

 

Alors certes l’animal éprouve de la tristesse, il y a des sentiments qui s’expriment, cela a été mis en évidence par de multiples études notamment sur les grands singes, l’animal par contre s’il perçoit LE mort, ne percevrait pas LA mort, exception faite là encore, des grands singes et des éléphants.

 

Or l’une des clés du bonheur n’est-elle pas dans l’idée de se faire d’oublier et de se faire oublier par LA mort qui cependant nous guette tous ?

 

Question plus que récurrente en cette période de crise sanitaire et de confinement forcé pour sauver nos vies.

 

N’ayant pas de réponse à cette question, la seule réponse qui vaille serait-elle de dire à chacun de nos congénères que tout être vivant a droit au respect de sa vie, et que pour que le premier de cordée réussisse il ne faut jamais oublier qu’il lui faut être entouré d’équipiers dont le dévouement et la vie mérite autant que lui le respect.

 

Là encore constat plus que jamais d’actualité.

 

L’animal est notre co-équipier, ne l’oublions pas, chacun dans son monde, apprécions ce que nous nous apportons mutuellement,  arrêtons une fois pour toute de les maltraiter.

 

Laissons-les vivre, assurons leur le bien-être auquel ils ont droit, la souffrance en générale et la souffrance animal en particulier est le mal absolu en ce qu’elle s’oppose à la vie.

 

Comme le dit Boris CYRULNIK « deux dangers menacent l’homme qui observe les animaux : le premier serait de croire que les animaux sont des hommes. Et le deuxième de croire que les hommes sont des animaux ».

 

 

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